Que vaut l’analyse technique traditionnelle?

 

La même chose que l’analyse fondamentale, dans le contexte actuel : pas grand-chose. Ces deux types d’analyses sont basées sur une démarche commune : prévoir / anticiper l’évolution des marchés financiers par la comparaison à une situation similaire qui s’est produite précédemment.  Cette démarche pourrait être envisagée si l’on était dans un système fermé où les mêmes événements se reproduisent périodiquement. Dans ce cas, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Une forme avancée de la prévision qui pourrait bien fonctionner dans ce type de situation serait l’approche neuronale.

Le système financier, depuis quelques années, n’est plus dans la situation précédente. Le progrès scientifique,  générateur de bruits (les nouveaux produits / techniques  financiers comme la titrisation qui permet de masquer le contenu réel des actifs, la généralisation de l’utilisation de l’effet de levier qui multiplie le risque couru et l’augmentation de la vitesse de propagation de l’information qui  provoque une contraction du facteur temps)  empêche de parvenir à réaliser des anticipations correctes (voir sur une  période de quelques années les résultats des professionnels de la finance / indice de référence).  Un système arrive à s’adapter à une situation partiellement nouvelle, tant que le poids  des paramètres nouveaux reste inférieur à celui des composants actifs de l’ancien système. Actuellement, le système prévision (technique ou fondamentale) est en présence d’une situation complètement nouvelle du fait des innovations que nous avons mentionnées. Les techniques de comparaisons et de prévisions actuellement utilisées par les analystes techniques et les économistes sont obsolètes puisque le référentiel utilisé pour travailler a disparu. Les techniques de prévisions à base de feed-back ne servent plus à rien.

Dans ce contexte, pour  pouvoir effectuer des prévisions, une autre démarche doit être utilisée.

C’est ce que propose l’ATDMF. Nous partons du principe que les mouvements violents (ceux qui permettent aux opérateurs de réaliser des plus-values) ne se produisent qu’à la suite de la présence d’informations exceptionnelles. Si une masse critique d’informations exceptionnelles (il en existe plusieurs catégories et pour chaque catégorie différents niveaux) est présente à un moment donné, ceci permettra d’observer un mouvement plus ou moins violent avec une probabilité importante de réalisation de l’événement. Avec cette approche, il sera donc possible de prendre une position si un enchaînement d’événements quelconque provoque la présence d’informations exceptionnelles sur nos indicateurs.

La situation fondamentale actuelle (économique et monétaire)  ne semble jamais avoir été observée dans le passé (cf les innovations). Si le montant des capitaux en jeu était faible, leur impact le serait également. Mais au contraire, les capitaux virtuels générés sont faramineux par rapport aux actifs classiques. Aucune institution, aucun état ne connaît le montant qu’ils représentent ni quelle est leur qualité (contrairement à une obligation qui est notée par des organismes spécialisés ou une action dont les ratios comptables permettent de se faire une idée approximative). Cette situation a provoqué des désordres financiers bien réels depuis 2007. Les acteurs sur les marchés ne souhaitent / ne peuvent  plus continuer  à poursuivre la déconnection avec l’économie réelle. Ceci entraîne un blocage des transactions sur les marchés monétaires et obligataires. Le résultat de cette situation est une  obligation pour les instituts d’émissions de participer au fonctionnement des marchés au lieu de les superviser. Ceci indique qu’il n’y a plus de régulateur des marchés.  Si un incident (même mineur) se produit, il peut dégénérer en catastrophe. Nos indicateurs nous préviendront de cette situation par la présence d’informations exceptionnelle. Il sera ainsi possible d’agir rapidement sur les marchés les plus prometteurs. A n’en pas douter, l’évolution prochaine (à partir de cet été) des marchés feront battre les cœurs (et les portefeuilles) à une vitesse qu’aucun thriller n’a permis jusqu’à maintenant. Le mot tsunami va devenir un mot courant dans le vocabulaire des financiers.

Formations ATDMF renseignements et inscription : atdmfcahen@yahoo.fr

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