Quelques vérités sur l’analyse technique bonbon

Dans le N° 52  d’Action Future, vous trouverez un article : 2014 n’est pas 1978. Il me permet de  mettre les pendules à l’heure. Cela fait un certain nombre d’années que je me bats pour faire le ménage contre l’AT bonbon pour  nombre de commerciaux et de soi-disant spécialistes de l’analyse technique.  Ces derniers mois, j’ai  entendu et lu trop de stupidités pour ne pas me manifester. Par exemple, ceux qui vous promettent des opérations systématiquement gagnantes en basant leur démonstration sur une différence de cours mid-price (sans tenir compte d’un spread supérieur à leur gain).

 La palme de la stupidité (restons courtois), en 2014, revient à certains qui   basent leurs analyses sur les volumes de transactions : en 1978, l’AT servait uniquement à permettre de réaliser des plus-values sur les actions locales (en général on se limitait à 4 à 6 titres). En 2014, grâce à l’utilisation de logiciels d’aide à la décision, il est recommandé de s’intéresser à différents types d’actifs financiers afin de pouvoir optimiser les plus-values potentielles. Contrairement à une idée obsolète, il n’y a pas plus (/ moins) de risque d’intervenir sur des devises, matières premières et sur des contrats de taux  d’intérêts plutôt que sur des actions de pays en déclins. 

Il est donc nécessaire d’avoir des outils qui soient utilisables sur l’ensemble des actifs financiers. Aussi bien sur les marchés organisés que sur les marchés de gré à gré comme les devises. Par définition, il est impossible de connaitre les volumes de transactions sur les marchés de gré à gré. Se priver d’intervenir sur le marché des devises relève, en 2014,  d’une grossière erreur de gestion.

Il y a plus de 30 ans, j’ai repris (avec son accord écrit) le contenu du best seller US de Belleville qui démontre que faire une analyse de volume sans celle de position ouverte est une absurdité.  Seul les logiciels professionnels donnent cette information (sur certains marchés) A leur mauvaise habitude, certains analystes techniques / commerciaux ont décidé de se passer de la notion de position ouverte pour continuer à vendre leurs salades…

Etant proche de la retraite (d’ici 4 ou 5 ans) d’une part et nanti d’une expérience pratique de trader qui a débuté en 1973,  il est  temps de vous expliquer comment éviter certains pièges. Vous trouverez dans mon article des informations qui vous seront nécessaires pour éviter de faire des erreurs et réaliser des plus-values dans les années à venir.

Bonne  lecture.

Philippe Cahen, Ingénieur CNAM

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *