Testez la qualité / l’amateurisme de vos formateurs et ouvrages d’analyse technique.

 

Si l’obsolescence l’emporte, comme c’est probable malheureusement, vous  avez été victime d’amateurs (si l’information donnée était gratuite : en général les sites internet) ou de personnes incompétentes, pour rester pudique, si l’information délivrée était payante (formation ou ouvrage).

Le test porte sur la description de l’outil le plus simple utilisé en analyse technique : le croisement d’une moyenne mobile courte avec une moyenne mobile longue pour prendre et sortir de position.

La description d’une technique implique que le formateur / rédacteur apporte son expérience personnelle dans son exposé. Dans le cas contraire, le risque deviendrait élevé de transmettre des informations erronées. Ce qui n’est certainement pas ce que vous cherchez, surtout si vous avez payé.

Si le transmetteur (formateur / rédacteur) n’est pas capable de vous expliquer, efficacement, l’outil le plus simple de l’analyse technique, mieux vaut ne pas perdre plus de temps avec lui et chercher ailleurs.

 

Utilisation de l’indicateur moyenne mobile courte couplé avec une moyenne mobile longue :

Le croisement d’une moyenne courte avec une moyenne longue dans un sens puis dans l’autre est l’indicateur technique le plus simple et donc le plus utilisé. Le problème c’est que statistiquement, il est difficile d’observer plus de 50 % d’opérations gagnantes. Pour obtenir un résultat financier positif, il est nécessaire qu’une stratégie soit gagnante dans plus de 60 % des opérations. Présenter l’indicateur croisement des moyennes mobiles de cette façon est donc absurde puisqu’il est impossible de l’utiliser pour réaliser des plus-values.

Depuis 2001, en formations puis dans mes ouvrages, je propose de valider le croisement des moyennes mobiles uniquement si sur l’unité de temps supérieure à celle traitée (par exemple : semaine si la prise de position en en jours) la tendance des deux moyennes mobiles est similaire à la tendance des deux autres moyennes. Si une des moyenne mobile sur l’unité de temps supérieure est en sens inverse, dans 100 % des cas, le résultat de l’opération effectuée sera négatif. D’autres critères doivent être ajoutés concernant la prise de position : le sens des deux moyennes mobiles doit être identique, au plus tard, une période après leur croisement. Ces conditions permettent d’améliorer, statistiquement, les résultats. Cependant, l’utilisation des croisements est une absurdité car il ne peut se produire qu’une fois le mouvement entamé. Le même défaut existe pour le croisement inverse utilisé pour la sortie de position.

En remplaçant le croisement des deux moyennes par un non-croisement pour prendre position (Cahen, 2001), statistiquement, le pourcentage d’opérations positives passe à 80 %. Ceci s’explique par le fait qu’un non-croisement se repère avant le début d’une nouvelle tendance.

Il n’y a pas photo, parler / écrire de croisement de moyennes mobiles en lieu et place d’un non-croisement implique une disqualification de ces personnes (ir)responsables et de ceux qui les cautionnent en leur permettant de propager des idioties.

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