Archives mensuelles : octobre 2015

L’analyse technique aujourd’hui et demain,

Passionné depuis 1963 par la démarche d’anticipations, j’ai mis à profits mes compétences d’Ingénieur CNAM (en organisation) pour structurer l’analyse technique et assurer la pérennisation de son utilisation en proposant des techniques innovantes et adaptées à la prévision. Je n’ai aucun lien financier direct ou indirect avec un courtier, ce qui me permet de prendre du recul avec le commercial. Entre 1982 et 2004 j’ai été salarié en tant qu’analyste technique (dont 14 ans en tant que responsable de l’analyse technique au sein d’un groupe bancaire international). J’ai également publié des livres traduits en anglais et espagnol.

 

 

Buts de l’analyse technique:

 

L’analyse technique à pour but de réaliser des prévisions en utilisant l’évolution passée des données de marchés (prix). L’analyse technique permet également de gérer et sortir de positions.

 

Histoire de l’analyse technique

 

L’analyse technique s’est développée avec la capacité de stockage des cours et de traitement de l’information (ordinateurs) au début des années 80. Ainsi, des outils statistiques ont remplacé le crayon, la règle et le papier millimétré qui servaient pour faire du chartisme.

L’amélioration des résultats liée à ces outils statistiques est la cause des malheurs de l’analyse technique. La quasi totalité des opérateurs ont considéré que les améliorations produites les dispensaient de poursuivre les recherches. Cependant les marchés ont continué à évoluer sous l’influence de la mondialisation de l’économie et du développement des moyens de communications. Progressivement les outils statistiques sont devenus moins performants , voire obsolète. L’analyse technique n’a pas bénéficié de soutiens académiques (travaux universitaires) elle s’est popularisée dans un cadre anarchique en dehors de toute organisation rationnelle.

Si vous effectuez une recherche sur internet d’ouvrages traitant d’organisation dans l’utilisation de l’analyse technique, vous serez déçu. Les ouvrages traitent presque exclusivement de la manière d’utiliser des indicateurs. L’analyse technique est devenue la proie des commerciaux. C’est un support qui permet aux courtiers de faire du chiffre d’affaires.

 

Vulnérabilité de l’analyse technique : Que faire?

 

Reconnaitre les véritables professionnels :

En partant du principe que l’analyse technique sert à effectuer des prévisions la lecture d’une analyse peut être édifiante pour déceler les amateurs : celles et ceux qui ne parlent que du passé et utilisent l’imparfait et le passé simple dans leurs analyses. Dans l’analyse technique commerciale certains sujets sont à la mode. De même, certains utilisent des outils obsolètes depuis plus de vingt ans (par exemple le RSI ou la notion de divergence) Il suffit de voir si les mêmes outils sont utilisés pour analyser un marché avec une forte tendance ou sans tendance (merci de nous faire partager leur Martingale).

Pallier au manque d’organisation:

Certainement l’erreur la plus méconnue et qui coûte le plus cher en terme de performance. Impossible de trouver un ouvrage (en anglais ou en français) qui aborde ce sujet en dehors de ceux que j’ai publié depuis 1982. Dans mon dernier ouvrage : l’analyse technique aujourd’hui, la méthode ATDMF (Ph. Cahen, Economica éditeur) Des check-listes permettent d’apprendre des automatismes nécessaires à la validations d’un ensembles de critères indispensables pour prendre, gérer et sortir d’une position. L’apprentissage des automatismes est indispensable pour faire du trading intra-horaire.

Corriger les erreurs de techniques :

Elles sont de différentes natures. Notons celles qui sont liées à une inadaptation de l’outil proposé et de la situation de marché (par exemple utiliser des signaux générés par des moyennes mobiles dans un marché sans tendance). Ceci est du au fait que la notion de croisement de moyennes mobiles est simple à comprendre et permet d’attirer de nombreux particuliers. Cependant, il n’existe pas un marché pour les débutants et un autre pour les professionnels. Tous les opérateurs travaillent sur un même marché. Ce sont donc les particuliers qui doivent utiliser les outils et techniques des professionnels s’ils veulent réaliser des plus-values.

La majorité des ouvrages publiés en français et se présentant comme innovants ne sont, en réalité, que la traduction d’ouvrages Anglo-Saxons datant du début des années 60. Comme les marchés financiers en 2015 sont différents de ceux des années 2000….J’oserai mentionner les ouvrages publiés par des personnes qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de marché ou qui sont incapables de vous parler de produits dont le volume traité quotidiennement sur les marchés US dépassent l’ensemble des transactions, tous marchés confondus, réalisés en France.

 

 

Adaptation de l’analyse technique

 

Paramètres des indicateurs classique:

La grande majorité des indicateurs techniques ne doivent plus être utilisés avec les paramètres d’origine. La hausse de la volatilité en est responsable. Cependant, il n’existe pas plus conservateur que les analystes techniques et ceux-ci ne se posent jamais la question : mes paramètres sont-ils optimaux? Etant en permanence sur les marchés, j’ai été amené à modifier de nombreuses normes d’utilisation.

 

La volatilité

Depuis une dizaine d’années avec le développement des moyens de communications, les marchés sont devenus de plus en plus volatils. Cette tendance va se poursuivre et se renforcer dans les prochaines années. L’activité des fonds de trading haute fréquence, qui tirent leurs bénéfices de la volatilité va donc se renforcer. Actuellement les ordres passés par ces fonds dépassent 40 / 50 % des ordres exécutés. Ceci signifie que le facteur volatilité prendra de plus en plus d’importance parmi le poids des différents critères nécessaire pour faire des prévisions. Actuellement le poids du critère volatilité dépasse 60 % (40 % pour les indicateurs techniques ). D’ici trois à quatre ans il est probable que le poids de la volatilité dépassera 70%. Autant dire qu’investir actuellement dans l’analyse technique classique est une très mauvaise idée.

Je m’ intéresse à l’impact de la volatilité sur l’évolution des marchés depuis 1993. J’ai observé que les mouvements de hausse et de baisse sur les cours sont principalement liés à la hausse de la volatilité. L’approche ATDMF que j’ai développée est basée sur ce constat. Depuis 1993, personne n’a remis en cause cette observation.

 

Les innovations de l’ATDMF pour que l’analyse technique reste utilisable:

 

Des objectifs : oui, mais lesquels.

Pour une raison commerciale évidente, il est plus facile de vendre une hausse de 20 % que sur 10 jours, car c’est moins parlant. Il existe une approche en analyse technique appelée la méthode d’Elliott (1932). Elle est basée sur l’analyse des objectifs en terme de niveaux et de durée. Depuis une dizaine d’années, aucune analyse produite ne fait plus référence au temps car les calculs sont trop longs et donc pénalisants. Du point de vue des systèmes d’organisations, le fait de modifier (ajouter ou retirer des informations) le contenu d’un système, modifie le comportement (qualité de la prévision) de ce système. Il n’est plus possible d’appeler la nouvelle approche nouveau système par le même nom que celui d’origine.

Les objectifs chiffrés sont des sous-ensembles des objectifs en durée. En ATDMF nous privilégions les analyses en durée et l’aspect dynamique : un mouvement à court terme est un sous-ensemble d’un mouvement à plus long terme. Si l’utilisateur de l’analyse technique pratique la recherche d’objectifs chiffrés de bonne fois, les concepteurs / promoteurs de telles pratiques sont soit des ignorants soit des personnes mal intentionnées.

 

IEP / IEN :

A l’aide de l’analyse technique, les actions des opérateurs se font lorsqu’un indicateur sélectionné se trouve dans un état spécifique (par exemple lorsqu’une moyenne mobile courte croise une moyenne mobile longue). Dans aucune approche de l’analyse technique le mot sécurité n’est abordé. Ceci prouve bien le niveau d’amateurisme des soit disant professeurs / formateurs en analyse technique. Soyons concret et donnons un exemple sur l’importance de la sécurité : Vous venez d’acheter le dernier modèle d’un appareil photo numérique de marque légendaire. Tous les composants ont été vérifiés ainsi que la mécanique. Les spécialistes s’accordent pour vanter la supériorité de ce modèle sur ceux de la concurrence dans la même gamme de prix. Vous êtes un professionnel de la photo à la réputation bien établie. Vous ne pourrez pas faire de photo avec cet appareil si la batterie est déchargée. Ce dernier point est ce que nous appelons IEN c’est à dire Information Exceptionnelle Négative. Outre les qualités exceptionnelles de l’optique qui permettent de réaliser des photos incomparables (IEP) avec votre appareil, il est nécessaire de s’assurer l’absence d’IEN afin de pouvoir prendre une photo. En présence d’IEN, votre premier pas sur la lune ne sera pas sauvegardé, etc. La notion d’IEP sert à moduler le niveau de risque que vous souhaitez prendre en opérant. A partir d’un même graphique, un débutant aura besoin de 4 IEP pour prendre une position avec un risque minimum. Un opérateur confirmé pourra prendre la même position avec trois IEP et un expert avec deux IEP. Ces notions d’IEN / IEP sont intégrées à l’ATDMF, mais inexistante en analyse technique classique.

 

 

 

 

 

 

 

Démarche scientifique

 

La démarche de l’analyse technique consiste à chercher dans le passé une configuration similaire à celle actuelle afin de déterminer le potentiel de variation des cours. En considérant que les mêmes causes produisent les mêmes effets, les analystes techniques utilisent la démarche scientifique. Ce qui n’était pas inexact jusqu’en 1995 lorsqu’aucun facteur était prédominant.

Depuis cette date, il en est tout autrement. La volatilité des marchés prime sur le reste. Son importance évolue en permanence. Il convient donc de trouver d’autres types de relations entre le passé, le présent et l’avenir. Nous utilisons la notion de quantité critique d’IEP. L’avantage de cette démarche est de rester valide quelque soit l’évolution des marchés.

 

 

Indicateurs de volatilité

 

Afin de pouvoir anticiper le comportement de la volatilité (et donc des cours) j’ai mis au point deux nouveaux indicateurs. Ceux-ci fonctionnent parfaitement pour faire des opérations sur une durée comprise entre trois minutes et une heure. D’ici trois à quatre ans , la notion de prévision / prise de position à long terme se réduira à quelques semaines et la quasi totalité des mouvements sera d’une durée inférieure à une heure. Ces indicateurs appelés ATDVOL © et ATDPUIS © permettent d’anticiper la hausse de la volatilité ainsi que son potentiel. Ce sont des pilotes indispensables pour effectuer des opérations de trading intra-horaire.

Dès 1994 (Vs 2000 aux USA), j’ai publié un ouvrage sur l’utilisation des bandes de Bollinger en tant qu’outil de mesure de la volatilité et de gestion des positions dans des marchés à fort potentiel de décalage des cours. L’utilisation des bandes de Bollinger est valide, avec le même degrés de sécurité, pour des anticipations de trois minutes ou de quelques années sur l’ensemble des actifs financiers.

 

 

Du concret : les prévisions publiées sur notre site www.atdmf.com

 

Ces prévisions concernent la fin de l’année deux mille seize car actuellement la lisibilité sur les graphiques à long terme est excellente sur les marchés de matières premières et sur les indices boursiers. Si vous êtes un professionnel obligé de travaillé sur les taux et sur les devises, la situation est différente. Mais un particulier ou un gestionnaire de patrimoine a un degré de liberté qui l’incite à orienter ses opérations sur l’actif financier qui sera le plus rémunérateur avec un niveau de risque le plus faible possible. Vous pouvez comparer nos articles avec d’autres publiés à la même date.

 

http://www.atdmf.com/2015/cac-40-fin-de-la-recre-pour-certains-et-debut-pour-dautres/

http://www.atdmf.com/2015/analyse-economique-politiquement-tres-incorrecte/

http://www.atdmf.com/2015/ma-conference-au-salon-du-trading-1809/

http://www.atdmf.com/2015/indice-dax-50/

http://www.atdmf.com/2015/cac-40-2/

En ce qui concerne les opérations intra horaire, il n’est possible que de consulter les résultats obtenus pendant des formations (disponibles en faisant la demande à atdmfcahen@yahoo.fr)

 

Nos formations pour particuliers et professionnels

 

Deux types de formations sont proposées : une formation de base à l’ATDMF ayant pour objectif d’apprendre les automatismes nécessaires à la prise, gestion et sortie de position sur une durée comprise entre une semaine et plusieurs mois. La seconde formation consacrée au trading intra-horaire pour profiter de la hausse de la volatilité et rester en position moins d’une heure tout en restant zen.

Une seule personne par session pour apprendre à votre rythme et pouvoir corriger les erreurs que vous aimez bien faire. En alternance chaque semaine, début le lundi matin. Réduction de 50 % à certaines dates pendant le premier trimestre 2016.

 

Renseignements : atdmfcahen@yahoo.fr