Archives mensuelles : janvier 2023

Bitcoin : Faut bien rigoler !

 

Conservez les analyses publiées récemment sur le net : cela vous fera rigoler d’ici début avril.

L’utilisation des règles de l’ATDMF permet de penser que la probabilité d’observer un ou des non-croisements baissiers sur le stochastique / MACD du graphique mensuel ne doit pas être écartée. Si cet / ces événements se produisent, un renforcement de la tendance baissière à long terme ne pourra pas être évitée.

Les arguments en faveur de notre idée sont les suivants :

Sur le graphique hebdomadaire, la hausse en cours présente une IEN empêchant de qualifier la figure de T2. Donc, le mouvement de hausse en cours devrait être limité.

Sur le graphique trimestriel, la divergence baissière sur le stochastique reste en activité. Par ailleurs, la M23 devrait rester baissière au moins jusqu’en septembre prochain.

Une baisse au-dessous de MW signifiera que la reprise observée depuis courant novembre est terminée.

Un scénario alternatif ne pourra pas être envisagé tant que le MACD mensuel ne sera pas survendu.

Analyse technique + commercial + indépendance

J’ai vu sur le net un analyste technique utiliser des bougies pour représenter un graphique autre que quotidien. Rassurez-vous (si l’on peut dire)  ce n’est pas le seul à utiliser ce type de représentation pour un graphique autre que quotidien.  C’est navrant car l’approche des bougies est réservée à la représentation de graphiques sur une base quotidienne d’un marché organisé (cotations officielles durant un certain nombre d’heures avec un cours d’ouverture et un cours de clôture). Dans  ce type de marché plus de 90 % des positions sont dénouées avant la fin de la séance pour une raison essentielle : frais élevés pour conserver une position overnight du fait de la  frilosité des intermédiaires financiers vis-à-vis du risque encouru : il se passe un certain nombre d’heures pendant lesquelles il est impossible de toucher à la position. Ainsi, les Japonais ont détecté des configurations qu’ils disent reproductibles à partir de l’analyse des bougies. Admettons le bien fondé de cette démarche, même si je suis dubitatif. Ce qui est certain c’est que représenter les graphiques sur des unités de temps différentes revient à considérer que sur un graphique 5 minute, 90 % des positions sont liquidées à la fin de la cinquième minute ou au bout de la soixantième minute sur un graphique horaire. L’absurdité de ce raisonnement est manifeste. A partir du moment où le B A BA de l’analyse technique n’est pas compris, comment faire confiance à ces spécialistes. A l’origine, en 1992, la publication du livre  de Steve Nison sur les bougies avait eu un succès commercial. A l’époque, les ordinateurs n’existaient « presque pas ». Les seules représentations disponibles des cours était la base quotidienne (+ la majorité des marchés étaient organisés). Donc tout était cohérent. A partir de 1994 il en fut autrement avec l’effondrement du coût de stockage de l’information et donc la possibilité de faire une représentation graphique en ligne avec la durée de la prévision. Donc aucune raison de privilégier les représentations quotidiennes puisqu’elles ne sont optimales que pour les anticipations comprises entre trois et six semaines. Mais en analyse technique, le commercial prime sur le scientifique. Il n’y a donc aucune raison d’abandonner ou de limiter l’utilisation des bougies. Cependant tous les scientifiques vous le diront : GARBAGE IN, GARBAGE OUT. Tant qu’il ne sera pas démontré que l’analyse technique échappe à cette règle, les professeurs et experts en analyse technique utilisateurs des bougies resteront,  avant tout, des commerciaux soucieux de leur rémunération. N’étant rattaché à aucune structure, mais ingénieur de formation, il m’est ainsi possible de prendre le recul suffisant pour alerter objectivement les personnes qui se posent des questions.

Philippe Cahen, Ingénieur CNAM.

L’année 2023 se joue t’elle d’ici début février ?

La réponse ATDMF est OUI puisque l’objet de notre approche consiste à anticiper les mouvements à venir (cf nos prévisions récentes d’effondrement des cours du Gaz Naturel par exemple)

Vous avez surement remarqué que sur le graphique du contrat US 10 Y T-Note (celui dont je parle depuis 20 ans dans toutes mes formations et pour lequel j’insiste sur l’importance de regarder l’évolution des graphiques chaque semaine) se pose la question du franchissement / non-croisement des cours avec PM.

Comprendre l’évolution de ce contrat est indispensable pour anticiper l’évolution des taux à long terme US, dans une moindre mesure des taux à 10 ans dans un certain nombre de pays mais également sur les indices des bourses US et surtout pour anticiper le USD sur le Forex (en comparant avec les autres taux à 10 ans)

Bien entendu, il ne s’agit que d’un rappel, les bons professeurs d’analyse technique abordent obligatoirement ce sujet essentiel pendant leurs formations et leurs analyses des marchés (tant au niveau annuel qu’à plus court terme).

En présence d’un non-croisement sur le MACD, un reclassement de type II (ex type III) est probable : dans ce cas une amplification de la baisse des cours est attendue au moins jusqu’à la fin 2023.

Si PM est dépassé, une poursuite du mouvement, pendant plusieurs mois vers MM est anticipée. Tant que ce niveau n’est pas dépassé le mouvement de type parallèles baissières restera privilégié.