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L’ATDMF parfaitement adaptée à la gestion des cryptos.

Nos prévisions sur l’évolution du Bitcoin à moyen et long terme sont validées. Ce qui n’a rien d’étonnant car la méthode est conçue pour profiter des fluctuations des marchés volatils. L’intégralité des règles utilisées pour anticiper le comportement des autres actifs financiers s’appliquent aux principales cryptos.
Maintenant, la quasi-totalité des organismes de gestion (au niveau mondial) reconnaît que les cryptos ont leur place parmi les autres actifs. Il devient donc impératif d’incorporer des cryptos dans les portefeuilles.
Ceux qui ne souhaitent pas investir directement sur une crypto peuvent plus facilement s’intéresser aux ETF tel que BPCE coté en Allemagne ou encore indirectement à COINBASE (action cotée sur le Nasdaq) dont l’activité est fortement liée aux volumes traités sur les cryptos.
En trading, la gourmandise des intermédiaires financiers rend les résultats plus aléatoires. Avec des spreads équivalents à ceux pratiqués sur les actions / indices les résultats seraient largement positifs.
Renseignements : cahen.atdmf@yahoo.fr

Pendant 3 ans, violents signaux haussiers détectés!

Ceux qui pratiquent l’ATDMF, en conservant les règles décrites dans : l’analyse technique d’aujourd’hui (P. Cahen Economica 2011) et qui ont suivi mes formations, savent aujourd’hui et depuis un certain temps que de nombreux marchés financiers sont orientés à la hausse. Mais, encore, est-il possible de qualifier ces mouvements. Ceux-ci vont revêtir des caractéristiques exceptionnelles en temps et amplitude. Pour comparer à cette situation (que nous avons vécue) il est possible d’affirmer que de nombreux marchés sont actuellement dans la situation de NVIDIA, il y a six ans, lorsque son cours se situait vers 55 $ !

L’ATDMF permet de sélectionner et arbitrer un indice / actions ou un ETF crypto selon des critères rigoureux. Le money management basé sur la sécurité rend la gestion et sortie de position facile et optimisée.

Allez-vous participer à cette grande aventure pour votre patrimoine ?

Renseignements cahen.atdmf@yahoo.fr

L’analyse technique et le train

(Point de vue de Philippe Cahen)

Depuis l’an 2000 le RSI est un indicateur obsolète (Action Future N° 59, Avril 2016, P. Cahen : article original qui reste d’une importance majeure).

Le RSI apparait très souvent dans des analyses réalisées par des commerciaux déguisés en analystes techniques.

Une personne qui continue à en faire la promotion ou l’exploitation est donc un usurpateur de la dénomination Analyste Technique. Ceci vaut évidemment pour celles et ceux qui le mentionne dans des ouvrages et des formations ! Ces personnes sont également persuadées que pour faire la lessive rien n’est mieux que d’utiliser du savon de Marseille et une lessiveuse, pour conserver la nourriture il convient de la mettre dans un garde-manger et que le moyen le plus rapide pour aller de Paris à Moscou est de prendre un train…

Ce que cherche les utilisateurs de l’AT, ce sont uniquement des outils pour réaliser des gains. Les analystes devraient donc proposer les outils les plus performants appliqués aux marchés qui présentent les potentiels de plus-values les plus élevés. Accessoirement et à plus long terme, l’AT sert également au suivi de positions.

Pour remplir la première condition il convient d’avoir un niveau d’études adapté en rapport avec ce que l’on souhaite transmettre et avoir pratiqué à titre professionnel. Pour remplir la seconde condition, il faut se trouver en situation d’indépendance. En ce qui concerne le suivi de position il faut suivre une méthode et l’appliquer rigoureusement.

L’AT doit être considérée comme une activité scientifique puisqu’elle fait appel aux lois de la statistique. Au sein d’une méthode parfaitement définie on sélectionne les indicateurs qui permettent de réaliser des plus-values. Les lois statistiques ne s’inventent pas ou rarement : tout le monde n’est pas Pascal. Une forme aboutie de l’utilisation des outils statistiques est la recherche opérationnelle. Celle-ci était, il y a une trentaine d’années, réservée à une élite scientifique. Toutes les personnes qui sont recrutées (en entreprise ou dans le système éducatif) pour exercer leurs connaissances sur ce sujet rivalisent de diplômes d’ingénieurs ou d’un cursus d’une Grande Ecole ou universitaire. Pourquoi y aurait-il une exception avec l’AT, si ce n’est pour des raisons commerciales.

Par ailleurs, la pratique de l’AT dans une salle de marchés au sein d’un établissement financier implique des contraintes telles que rapidité d’analyse pour ceux qui sont autorisés à faire du trading discrétionnaire et capacité d’analyser différents types de supports et d’objectifs sur différents horizons de temps comme aide aux commerciaux. En ce qui concerne le trading, pour obtenir des résultats « encourageants » la sécurité implique de ne pas limiter les protections contre les pertes à des stop-loss bien connus des opérateurs. Le money-management au niveau de la pratique exige que certaines règles soient respectées. C’est ce que j’ai développé, il y a une quinzaine d’années, avec le concept d’IEP / IEN (L’analyse technique aujourd’hui : Editions Economica et Action Future N° 48) qui permet de réduire drastiquement le niveau de risque encouru. Ce concept est utilisable sur des horizons de temps de prévisions couvrant toutes les durées du trading jusqu’à plusieurs mois / trimestres sur l’ensemble des actifs financiers. Les nouveaux marchés sont inclus dans cette démarche. En limitant la sécurité au stop-loss, l’opérateur avoue ne pas savoir si son trade va être gagnant ou pas. En utilisant les IEP / IEN l’opérateur va définir, à priori, le niveau de risque accepté. L’analyse IEP /IEN est le seul outil de comparaison pour anticiper le potentiel de décalage de cours d’un actif (actions, indices, devises, matières premières, cryptos) par rapport à un autre de la même ou d’une autre catégorie.

Wagons à raccrocher au train : Ce qui est également stupéfiant dans le comportement des enseignants en AT c’est de faire l’impasse sur l’anticipation et l’évolution de la volatilité alors qu’il s’agit du facteur majeur d’évolution des cours lorsque l’on recherche un décalage significatif. De même, comme nous le présentions dans notre article sur la méthodologie, le fait de s’accrocher aux croisements (indicateur et sa moyenne mobile ou moyenne longue Vs moyenne courte) alors que les Non-croisements donnent systématiquement des résultats très largement supérieurs. Nous ne reviendrons pas sur l’erreur consistant à indiquer des objectifs chiffrés alors que c’est la durée restante de mouvement qui doit être privilégiée.

Indices US : prévisions 2024 / 25 !

Comme indiqué lors de ma formation de base, depuis 2012, le 3 -ème jour est consacré à l’analyses de tous les types d’actifs financiers :

http://www.atdmf.com/formation-de-base/ L’analyse du 21 janvier dernier concernant les indices actions US m’a conduit à publier le 22 :

Arbitrages des Cryptos vers indices US ???

Comme mes anciens stagiaires, je pratique cet exercice (toutes les semaines et depuis de très nombreuses années) afin d’assurer le suivi et la détection d’opportunités. La représentation des indices US (NASDAQ 100, S&P 500) présentait une configuration rarissime à l’horizon de plusieurs trimestres et éclipse le potentiel de décalage de cours anticipable en durée et niveaux de TOUS les autres marchés financiers. Cette anticipation était-elle réservée aux stratèges de l’état-major de Goldman Sachs ou à leurs collègues ? NON : chaque utilisateur de l’ATDMF, en appliquant les règles de sécurité et de money-management en arrive aux mêmes conclusions en moins de deux minutes.

PS : Les utilisateurs d’analyse technique ont l’habitude de limiter leurs précautions à des stop-loss afin de limiter les pertes éventuelles. Cependant, si la notion de sécurité (terme absent du langage AT) était utilisée en amont (règles d’IEP / IEN de l’ATDMF) ceci permettrait de quantifier le potentiel de gain d’une opération et de rejeter celles ayant un faible potentiel.

Analyse technique et absence de méthodologie.

Je suis effaré par le manque de méthodologie utilisé dans une analyse présentée dans le journal de l’IFTA sur le MACD. Si l’auteur est responsable de ce qu’il écrit, je crois que le mal est beaucoup plus profond. En effet, le board de l’IFTA qui a relu le papier et à donc validé la démarche, a pour objet d’aider la communauté des analystes techniques. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, l’IFTA (dont l’AFATE est la branche française)  est un organisme regroupant les analystes techniques de l’ensemble des pays où cette activité s’exerce. Personnellement cela fait de nombreuses années que je considère que ce sont des amateurs puisqu’ils délivrent des diplômes dont la qualité pourrait être discutée : pour préparer leurs examens, ils recommandent des ouvrages publiés il y a 40 ans et qui n’ont plus rien à voir avec la réalité des marchés. Ce n’est pas le rapprochement avec une société commerciale promouvant la théorie des vagues d’Elliott qui infirmeront mes propos.

Article incriminé :  https://ifta.org/wp-content/uploads/2022/11/journal_23.pdf pages 72 et suivante

Critiques de P Cahen pour faire bouger les lignes… :

L’analyse brute d’un indicateur sortie de son contexte d’utilisation me semble sujet à caution. De nombreuses études similaires (depuis 30 ans) se traduisent par des résultats systématiquement négatifs. La raison : les conditions actuelles des marchés n’e sont plus similaires à celles qui prévalaient au temps de la création de l’indicateur. Par exemple les états surachetés / survendus du stochastique se situaient à 60 et 40 puis  80 et 20. Pendant quelques années ces niveaux n’étaient qu’exceptionnellement dépassés. Maintenant, les niveaux 100 et 0 sont régulièrement observés. Ceci m’a conduit à considérer que les états surachetés / survendus doivent se définir par un croisement de % K et % D sous certaines conditions de niveaux (à noter que cette notion n’a strictement aucun intérêt pour la majorité des opérateurs) Par ailleurs, analyser un indicateur signifie qu’il est le seul utile pour faire des prévisions. Mais ce n’est pas le cas comme je l’indique par la suite.

En ce qui concerne le MACD pour moi, il s’agit d’un indicateur qui est approprié uniquement lorsque le marché est dans une tendance faible (les cours de clôture restent à l’intérieur des bandes de Bollinger mais la moyenne mobile n’est pas plate).

Pour un marché sans tendance (moyenne mobile de Bollinger plate) le stochastique reste un bon indicateur de retournement de tendance et pour un marché à forte tendance (une clôture à l’extérieur d’une bande de Bollinger accompagnée d’une divergence de la bande opposée de Bollinger) deux moyennes mobiles simple à 7 et 23 périodes font l’affaire.

Privilégier l’utilisation d’un MACD dans un marché sans ou avec une forte tendance n’est donc pas opportun. Si le MACD pouvait être utile dans tous les cas cela s’appellerai une martingale. Par ailleurs, l’AT consiste à faire des anticipations. Les indicateurs techniques doivent être testés et utilisés dans cette optique. Donc le croisement du MACD et de son signal n’ont aucun intérêt puisqu’ils arrivent trop tard (comme, vous le mentionnez). Le MACD comme les couples de MM peuvent participer à l’anticipation des prochains cours (quel que soit l’actif financier et l’unité de temps : 10 secondes au trimestriel). Il suffit de se focaliser sur les Non-croisements entre l’indicateur et sa MM). Vous constaterez que dans 90 % des cas, cette configuration se produit AVANT le début d’un mouvement significatif. Idem pour les MM avec la possibilité, très simple, d’anticiper le comportement de la figure pendant les trois prochaines périodes et donc de faire des prévisions fiables.

Par ailleurs, l’utilisation d’un indicateur ne peut être qu’un élément dans une analyse de suivi ou de prise de position. Son utilité est soumise à deux autres types de facteurs (anticipation de l’évolution de la volatilité et présence d’IEN -information exceptionnelle négative) et ne peut pas en être dissociée (si vous testiez des dentifrices, vous n’utilisez pas d’eau ?)  Ces deux points différentient mon approche : la méthode ATDMF (basée sur la notion de sécurité) de l’AT classique et mérite quelques explications sommaires.

Volatilité : depuis 2002, dans différentes publications et présentations, je considère que les mouvements de hausse et de baisse sur les cours sont dus au potentiel de hausse de la volatilité. Les bandes de Bollinger (qui permettent de mesurer le niveau de la volatilité) forment des patterns qui, une fois connus, permettent d’utiliser des critères spécifiques pour la gestion et sortie de position (agréé par mon ami John Bollinger).

IEN / IEP : la présence d’une seule IEN (observable sur l’état de la volatilité, sur le comportement d’un indicateur technique ou sur un niveau de cours) interdit de faire une plus-value (testé depuis 2005, 10 heures par jour sur n’importe quel actif financier et sur toutes les unités de temps) exemple : votre voiture neuve n’avancera pas si le réservoir est vide. Les IEP vous donnent envie de vous positionner et vous permet de maitriser votre money-management car chaque IEP a une puissance différente (un NC entre des MM indique un signal plus puissant que sur le NC de %K et %D).

Un signal de prise de position ne peut se faire qu’à la suite d’une analyse exhaustive des IEN et IEP (permet cependant de faire du trading sur une unité de temps de 10 secondes pour réaliser une opération comprise entre 45 secondes et quelques minutes) et  doivent être inclus dans une étude statistique d’un indicateur pour que celle-ci soit en adéquation avec la réalité des marchés.

Bonne lecture et merci pour vos retours.

Arbitrages des Cryptos vers indices US ???

C’est une explosion vers le Nord, pendant plusieurs trimestres, qui se met en place cette semaine sur les indices US.

Certains écrivent que le Bitcoin devrait atteindre 100 000 ou même 250 000 à la fin de l’année 2024 (Vs 41 000 actuellement). L’utilisation des règles de l’ATDMF permet d’envisager que c’est sur les indices US que ce type de mouvement devrait se produire.

Première validation ; lundi 22 janvier.

Seconde validation : vendredi 2 février. Ensuite, il sera beaucoup trop tard….

Remise en cause de cette analyse : diminution de la dynamique de LD d’ici vendredi 2/02 en clôture.

Philippe Cahen, créateur de l’ATDMF

Réflexions sur l’analyse technique et ceux qui la propagent.

L’analyse technique peut se définir comme un ensemble de techniques dont l’objet est de permettre de réaliser des plus-values sur les marchés financiers en utilisant les données du passé. Cette approche se veut simple : en observant des figures sur des graphiques de prix ou dérivées des prix (configurations en nombre limitées) il est possible de réaliser un gain en se basant sur des modèles puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets (les opérateurs réagissent toujours de la même manière face à une situation donnée).

Un utilisateur cherchera à réaliser un gain supérieur à celui obtenu avec une méthode plutôt qu’avec une autre en éliminant celles qui présentent des erreurs de conceptions ou qui sont devenues obsolètes. Dans la majorité des cas, les démarches proposées aux utilisateurs sont truffées d’erreurs par ignorance ou pour d’autres motifs. Exemple, présentation de l’indicateur croisement de deux moyennes mobiles. C’est l’indicateur technique le plus simple. Son utilisation consiste à observer le croisement d’une moyenne mobile courte et d’une longue. Il est admis que ce croisement génère un signal d’achat ou de vente.  Ceci est indiqué dans la quasi-totalité des ouvrages, sur les sites Internet divers et variés, dans les formations faites aux débutants et dans les analyses présentées par « des experts » en AT. Statistiquement, une suite de croisements ne produit que moins d’une fois sur deux un gain et les pertes sont généralement plus élevées. Ceci n’a rien d’extraordinaire, car les signaux interviennent avec retard par rapport à un changement de tendance. En revanche, si l’on examine ce qui se passe en présence d’un refus de croisement (Non-croisement, méthode ATDMF) entre les deux moyennes, on observe que ce Non-croisement se produit avant un changement de tendance et que dans 90 % des cas, le mouvement qui suit est violent. À croire que les analystes techniques ne s’intéressent pas aux signaux qui provoquent des gains. Que penser d’un enseignant qui oublie la moitié (la plus importante) de la démonstration ? Vous pouvez le vérifier sur n’importe quel produit et sur n’importe quelle unité de temps ! Ainsi, il va être facile de faire du tri, car si un analyste technique n’est pas capable de vous enseigner, sur l’outil le plus simple, la bonne manière de l’utiliser, il faut penser qu’une catastrophe se prépare lorsqu’une idée plus complexe devra être présentée. À se demander si les auto-proclamés analystes techniques ont déjà pratiqué avec du « vrai argent ». Cependant, cette remarque n’est pas la pire : limiter la présentation de l’outil moyenne mobile aux conséquences des croisements est en complète contradiction avec l’objet de l’AT (se contenter de considérer qu’il n’y a que le passé qui puisse aider l’opérateur, pourrait être exact si tous les paramètres restaient figés) Heureusement ; le monde évolue et le passé ne peut donc pas servir de référence pour anticiper l’avenir. En revanche, il est simple d’anticiper les croisements / Non-croisement des moyennes mobiles et donc de transformer cet outil en indicateur d’anticipation et donc de gestion de position. Encore faut-il réfléchir avant de « pomper » ce que d’autres ont publié de bonne foi (la qualité d’un indicateur n’est pas constante dans le temps. L’apparition d’un nouvel indicateur peut permettre d’obtenir des résultats stupéfiants par rapport à ceux utilisés couramment. Par exemple, les résultats obtenus avec les premiers indicateurs de l’AT Vs les techniques utilisées en chartisme).

Par démarche commerciale, on observe des analystes qui publient une partie de leur approche sans en livrer la totalité afin que les opérateurs restent captifs. Le cas le plus célèbre concerne un auteur dont le livre publié vers 1982 reste actuellement un best-seller dans le monde. La réarrivée des bougies en 1992 mérite également d’être mentionnée. Ce qui est navrant pour l’AT. Autre exemple, la présentation du SAR de Wilder. L’important, c’est de l’utiliser sans se soucier de savoir s’il est bien programmé ou pas. Comme il s’agit d’un indicateur de référence lorsque les marchés sont en forte tendance, ce n’est pas neutre. Ceci montre bien la puissance du commercial.

Pour opérer, il convient d’utiliser des indicateurs dits techniques. Faut-il encore qu’ils soient adaptés. Cette question ne semble pas effleurer les coaches, pseudo-auteurs et autres soi-disant enseignants. Le contenu de la majorité des livres traitants de l’AT, reprennent des informations publiées la première fois il y a quarante ans, Ceci signifie que le comportement des marchés reste identique à ce qu’ils étaient à l’époque ! Entre-temps, avec le développement des moyens de communications, le niveau de la volatilité a considérablement augmenté. C’est même devenu le principal facteur de fluctuation des cours (cf la méthode ATDMF).   En ce qui concerne de nombreuses publications, pas grand-chose d’original, mais de nombreuses reprises.  Ceci pourrait vouloir dire que les auteurs expliquaient moins bien leurs approches que ceux qui se sont emparés de leurs biens. Pour moi, une publication ne peut se justifier que si une nouvelle approche est développée. C’est l’usage dans l’ensemble des activités non artistiques. Malheureusement, la majorité des pseudo-auteurs ne publient que pour des raisons commerciales.  Mais, surtout, la question à se poser concerne le bien-fondé de l’analyse technique en soi. L’anticipation des cours est commercialement attractive, mais insuffisante pour profiter des changements de tendances. En effet, deux autres paramètres sont beaucoup plus importants : la durée du mouvement (dont les variations de prix ne sont qu’une résultante) et l’évolution de la volatilité (dont les variations de prix ne sont, également, qu’une résultante). Si on se place en tant que commercial, une analyse basée sur les prix permet de vendre sa salade. Se fixer comme objectif de réaliser une plus-value est plus réaliste.  Cette approche aura pour conséquence de priver les courtiers de « se gaver » en vendant des produits de protection et ne sera donc pas encouragée. Si l’on est investisseur (du trader intra-minute au gestionnaire de fonds) il convient d’utiliser les outils adaptés et de savoir comment les utiliser. De nombreux opérateurs (y compris les pseudos professionnels) se contentent d’utiliser un seul indicateur : la Martingale probablement. La lecture de nombreuses analyses publiées  vous en convaincra en observant qu’à l’aide de cet indicateur il est possible d’entrer ou de sortir d’une position.  J’ai vu sur internet une promotion avec 15 vidéos à acheter portant uniquement sur le RSI et qui promet monts et merveilles… Cet indicateur qui fut un des premiers dans la panoplie des analystes, était parfaitement adapté au comportement des marchés, alors que les cours ne fluctuaient pratiquement pas. Son utilisation a permis de réaliser de nombreuses opérations miraculeuses. Depuis 1990, il n’a plus sa place dans l’arsenal des analystes par suite des changements des conditions de marchés. Généralement, lorsque vous regardez la définition ou les informations sur un indicateur, il n’est pas indiqué dans quelles conditions il doit être utilisé. Ce n’est pas dramatique lorsqu’on fait du commercial, car l’important, c’est de vendre une idée.  Pour pouvoir réaliser des plus-values, il convient de prendre des sécurités (mot inconnu dans le langage de l’analyse technique classique) Dans le processus de décision, sa place se situe entre l’utilisation des indicateurs techniques et le money-management. Les contrôles à l’aide des outils de sécurité doivent être permanent entre la période qui précède la prise de position jusqu’à la sortie de position.  Si le money-management est une constante pour un opérateur, il n’en est pas de même avec la sécurité dont l’état évolue en permanence et qui doit être intégrée à l’analyse des indicateurs. En ATDMF, depuis 2009, les contrôles liés à la sécurité sont intégrés à ceux du comportement des indicateurs dans nos processus de décisions. Prendre position, c’est avoir détecté une information positive particulière dans notre système. Cependant, la sécurité consiste à s’assurer qu’aucune information négative ne soit présente. En présence d’une information négative (qui peut concerner la dynamique, la volatilité ou les indicateurs) au moment de la prise de position, une plus-value potentielle deviendrait absolument impossible (validée dans 100 % des cas sur 10 000 tests). L’apparition d’une information négative pendant une opération implique une sortie de position. Plus l’unité de temps considérée est faible, plus les critères utilisés doivent être restrictifs. (Spécificité pour les opérations d’une durée inférieure à la minute)

En conclusion : pour que l’utilisation de l’analyse technique puisse être rentable, il est nécessaire que l’utilisateur ait effectué un certain nombre de vérifications avant de s’engager dans l’utilisation d’une approche.

Performance trading ATDMF

Vous souhaitez connaitre les performances obtenues en faisant du trading (sur CFD) avec les règles spécifiques de l’ATDMF,

Les résultats récents d’un particulier ayant suivi la formation, sont disponibles en faisant la demande à : cahen.atdmf@yahoo.fr

Analyse technique et bridge : même combat !

Il s’agit de l’analyse technique classique telle quelle est expliquée dans la quasi-totalité des ouvrages et des formations diffusées par différents types de médias par des intermédiaires financiers et de soi-disant experts en analyse technique.

Une preuve irréfutable : supposons que vous soyez l’expert en analyse technique. Vous allez diffuser vos prévisions. En début de matinée/ semaine /mois vous allez joindre vos clients pour leur donner supports et résistances. Comme c’st souvent le cas, les cours vont fluctuer fortement et si vous avez donné des objectifs chiffrés et que ceux-ci sont franchis, il va falloir soit liquider la position (alors que le mouvement va se poursuivre) soit intervenir à nouveau pour donner de nouveaux objectifs. Avec des écarts pouvant dépasser les 10 % en une journée, vous allez importuner vos contacts et rapidement votre crédibilité va être mise à rude épreuve. Il est impératif de transmettre un autre message si vous vous adressez à un professionnel. En revanche, si vous utilisez l’analyse technique pour faire du back trading (rejouer les prises de positions après leur réalisation) ceci devient un jeu plus exaltant que le Monopoly.

Souvent les analyses présentées indiquent, après coup, que vous avez réalisé tel résultat mais rarement vous incitent à prendre position avant le début du mouvement (cf mon blog sur linkedIn pour analyser et comparer mes différentes analyses publiées ou shorter le WTI  le 6 /02/2023 pour profiter de la poursuite / accélération de la baisse des cours durant quelques semaines. En effet, un signal ATDMF (non disponible avec l’AT classique) devrait être validé. Par exemple, il se pourrait que certains pays se décident à puiser dans leurs stocks stratégiques afin de faire baisser durablement les cours.)

L’utilisation d’objectif chiffrés est une approche commode pour se faire plaisir.  Dans ce cas, l’AT doit être comparée à la pratique du bridge. La majorité des bridgeurs sont des « accros » qui cherchent à se perfectionner à l’aide de cours, stages et ouvrages divers et variés. La pratique du bridge reste avant tout un plaisir intellectuel.

Jusqu’à maintenant le fondement de l’analyse technique est : aide pour acheter bas et vendre haut. S’il est permis d’être capitaliste, il y a des limites à respecter. La spéculation n’est pas bien vue et il ne faut donc pas encourager les ventes à découvert. D’un autre point de vue, pour qu’un marché fonctionne, il faut que certains opérateurs assurent une contrepartie. Ils doivent donc pouvoir également utiliser l’analyse technique. Personnellement, je pense que c’est prioritairement à eux qu’elle doit s’adresser.

J’ai maintes fois attiré votre attention sur la stupidité de chercher des objectifs chiffrés au lieu de chercher à anticiper la durée d’un mouvement.  L’analyse de l’évolution récente des cours du contrat du Gaz Naturel (différentes prévisions depuis décembre 2022) permet, par un exemple concret, de mettre « les pieds dans le plat »

Les objectifs chiffrés (je ne parle pas de ceux déterminés à l’aide du chartisme (cousin préhistorique de l’analyse technique) sont directement déduits de l’application, plus ou moins correcte, de la méthode d’Elliott. Avec celle-ci, il est possible de déterminer un objectif en utilisant des ratios compris entre 38 et 168 % d’un mouvement précédent. Cependant, lorsqu’il s’agit d’un mouvement de correction, si l’amplitude du mouvement dépasse 100 % du mouvement précédent, le mouvement de correction en cours devient la tendance principale.  Ceci n’est financièrement et intellectuellement pas acceptable.

Par ailleurs, depuis quelques années, la hausse de la volatilité peut provoquer des décalages de cours de l’ordre de 10 % ou plus durant une journée et pendant plusieurs journées consécutives. Il devient primordial d’optimiser la sortie de position. L’analyse de la volatilité, à l’aide d’indicateurs spécifiques, permet d’y parvenir. Cependant en analyse technique classique, le concept d’analyse de la volatilité ne passionne pas les foules. Pour trouver les outils adaptés, il est possible d’utiliser l’ATDMF dont c’est une spécificité depuis plus de vingt ans.

Si vous souhaitez continuer à rêver, investissez dans l’analyse technique. Mais, si vous voulez réaliser des plus-values réelles, mieux vaut chercher une approche différente (celles et ceux qui ont lu mon anticipation de baisse des cours du NG fin décembre (- 40 %) ne diront pas le contraire : les cours étant passés de 91 à 25 en un peu plus d’un mois)