Edito : vous avez dit analyse technique ?

Vous êtes un particulier ou un professionnel, vous pensez que l’analyse technique va vous permettre de prendre une position dont le dénouement va se traduire par une plus-value.

 Le terme analyse fait référence à une situation passée (qui va se reproduire). Vous attendez que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ceci implique quelques conditions à ne pas négliger :

  il faut que les paramètres retenus pour la comparaison soient significatifs (ceux qui font bouger les cours). Par exemple en analyse technique, le poids de l’analyse des indicateurs techniques ne représente que 40 % du poids de la prise de décision (en admettant qu’ils soient utilisés à bon escient : par exemple, utiliser un non-croisement entre un indicateur et sa moyenne mobile au lieu d’un croisement comme c’était l’usage dans les années 80) et non pas 100 % comme le laisse penser les analyses techniques type XX eme siècle (la majorité des analystes techniques pensent que c’est bien de penser rétro. En réalité cela évite de réfléchir et donc de se fatiguer). Les 60 % restants sont liés à l’analyse de la volatilité (l’analyse de celle-ci est donc primordiale, mais généralement oubliée dans les analyses).

– Il faut également que les conditions environnementales (économique, politique, technologiques, etc) soient stables : depuis 1990 ces différents facteurs se modifient sans cesse.

Il n’est donc plus possible d’utiliser le passé pour anticiper l’avenir (l’utilisation d’une technique sophistiquée telle que l’analyse neuronale devient le summum de la bêtise). Pour réaliser des prévisions, il convient d’avoir un autre type de démarche : repérer un ensemble de configurations exceptionnelles positives (situation qui permet d’anticiper un mouvement puissant avec une probabilité minimale de réalisation dans 80 % des cas), s’assurer qu’aucune information exceptionnelle négative ne soit présente (une seule information de ce type annule toutes les informations positives) puis anticiper un objectif (ce qui est simple lorsque l’on s’aide de l’analyse de la volatilité) afin de justifier la prise de position. Avec cette approche, il sera possible d’anticiper un événement lointain dans le futur (décalage des cours) en fonction  d’une situation spécifique dans un futur proche. Ainsi, il sera possible d’agir même si des conditions de marchés inconnues sont observées ou en préparation.

L’année 2010 pourrait être dominée par une hausse du chômage dans la majeure partie des pays industrialisés (déclaration de plusieurs Présidents ) avec une hausse insoupçonnée des taux d’intérêts (politiquement incorrect  et donc censurée par les médias). Un nouveau cocktail qui pourrait être explosif, surtout pour ceux qui ne se guident qu’en  se référant au passé ….

 

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