Les non-croisements et l’analyse technique

Il est temps de vous détromper et de remettre les pendules à l’heure.

Vous faites croire, dire ou pensez être un expert en analyse technique (AT) alors que la notion de non-croisement ne fait pas partie de votre panoplie d’indicateurs. Ceci ne tient pas debout.

Il suffit de regarder le comportement de deux indicateurs utilisés ensemble : un indicateur et une moyenne mobile ou une moyenne longue et une moyenne courte, puis de chercher la signification de l’évolution. Trois situations sont observées : évolution plus ou moins parallèle des deux courbes, croisement des deux courbes et non-croisement des deux courbes alors qu’un croisement était attendu. Les deux premières situations sont plus ou moins bien décrites dans les manuels et la littérature d’AT. La troisième possibilité, qui est la plus intéressante, car la plus fiable et annonciatrice de mouvements puissants, n’est jamais évoquée. Du point de vue scientifique, cette analyse doit être considérée comme médiocre et inacceptable même pour un jeune débutant. Lorsqu’on sait que certaines associations qui ont pour objet la promotion de l’AT valident cette situation,  on croit marcher sur la tête.

Une excuse, vous pensez que l’AT sert à anticiper l’évolution des cours en se basant sur une reproduction de l’historique. Ceci implique que les conditions de marchés sont immuables (la volatilité reste constante et n’a donc aucune importance), qu’il n’est pas possible de faire des prévisions sur des marchés nouveaux (les cryptos sur du long terme, par exemple, puisque les anticipations sont basées sur l’analyse de graphiques mensuels ou trimestriels) et que l’on cherche à anticiper des cours. Ces considérations, universellement admises, ne permettent pas d’aboutir au but recherché : faire des plus-values sur les marchés financiers.

En réfléchissant pour se débarrasser des considérations obsolètes et en adaptant les critères de recherches à la situation actuelle (et future) il est possible d’améliorer sensiblement les résultats financiers.  C’est ce qui justifie d’utiliser l’ATDMF et ses spécificités. Les évolutions des marchés depuis quelques années et surtout depuis quelques semaines permettent de valider notre pratique :

-Se focaliser sur la durée d’un mouvement et non pas sur un niveau de cours (tant qu’un mouvement n’est pas terminé, une hausse / baisse de 10 % par jour ne doit pas être exclue pendant plusieurs jours consécutifs (la démarche reste vraie en remplaçant jour par minute ou mois)

– Utiliser des indicateurs appropriés : un indicateur ne peut pas être efficient dans un marché sans tendance et dans un marché qui explose sinon cela devrait s’appeler La Martingale. Utiliser systématiquement les mêmes indicateurs pour faire toutes les analyses est donc un non-sens et une méconnaissance de l’utilisation de l’AT.

– Anticiper les non-croisements qui sont systématiquement synonymes de forte amplification d’un mouvement à venir. Depuis 2014 lors des formations à l’ATDMF et pendant les exercices, les stagiaires sont confrontés à l’utilisation des non-croisements (anticipation et signification) La situation présente observée sur les principaux marchés aussi bien en trading intra-minutes qu’en gestion à l’horizon de plusieurs mois étant similaires aux cas proposés depuis plus de dix ans. Cette démarche d’anticipation est la clé de calcul de la durée à venir du mouvement en cours ou attendu.

cahen.atdmf@yahoo.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *