Analyse technique, analyse fondamentale et ATDMF.

 

L’analyse technique classique comme l’analyse fondamentale sont basées sur la démarche scientifique : un ensemble d’événements dans des conditions déterminées produit une réaction caractérisée  et reproductible. Ce principe pouvait s’appliquer aux marchés financiers tant que les paramètres de base ne variaient pas de manière significative. Ce qui était vrai jusqu’au début des années 90.  Depuis cette époque, comme je l’avais signalé lors du 7 ème congrès mondial de l’analyse technique (Paris, 1994) un nouveau facteur est apparu. Il s’agit de la hausse de la volatilité.  Ce facteur  qui représente actuellement 60 % du poids de la prise de décision (achat / vente) est la résultante du développement de l’informatique et de l’augmentation de la vitesse de transmission de l’information. Depuis cette époque, les innovations dans ce domaine se multiplient et vont se poursuivre dans les années à venir. Le système de référence, antérieur aux années 90, n’est donc  plus le même car la hausse de la volatilité a un impact majeur sur l’évolution des cours. Ceci amène les conclusions suivantes : l‘utilisation des relations événements => fluctuations de cours qui prévalait avant 1990 est donc obsolète. Un système de prévisions des marchés doit donc tenir compte de l’évolution d’un paramètre majeur en évolution permanente. Il n’est donc plus possible d’utiliser la démarche scientifique telle que nous l’avons définie et telle qu’elle est utilisée par l’ensemble des analystes (techniques et fondamentalistes). Par paresse ou ignorance, la poursuite de l’utilisation d’une démarche obsolète et inefficace ne peut mener qu’à des résultats dégradés ou erronés. Pour ces raisons, nous avons développé l’ATDMF qui est basée sur un principe différent : elle tient compte de l’évolution continue des paramètres de référence. Plus le temps passera, plus les l’AT classique et fondamentale donneront des anticipations éloignées de l’évolution des marchés.

Cette différence de démarche de l’ATDMF lui assure une pérennité certaine grâce à son adaptabilité aux variations des facteurs primordiaux. Par ailleurs, l’optimisation de l’utilisation de certains indicateurs technique permet d’observer des résultats supérieurs à ceux obtenus par une approche traditionnelle. A titre d’exemple, nous vous proposons de vérifier par vous-même une exclusivité ATDMF : le non-croisement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                           Non-croisement entre une moyenne mobile courte et une moyenne mobile longue.

 

De quoi s’agit-il ? En analyse technique il est d’usage de prendre position lorsqu’une moyenne mobile courte croise une moyenne mobile longue et de dénouer la position lorsqu’un croisement est observé en sens inverse (c’est ce qui est écrit dans TOUS les livres d’analyse technique récents comme anciens; français comme étrangers). Nous avons analysé statistiquement les résultats obtenus sur un nombre considérable de croisements. Résultat : gain dans 50 % des cas lorsque les filtres significatifs permettant l’utilisation des moyennes mobiles est actionné (sélection d’une phase de marché avec tendance faible / forte) ; En ATDMF nous réfutons l’utilisation de croisements entre deux indicateurs (par exemple une moyenne mobile courte et une moyenne mobile longue) au profit du NON-CROISEMENT entre deux indicateurs. Dans ce cas, la performance passe de 50 à 80 % d’opérations gagnantes. Cette expérience a été contrôlée par différentes équipes d’ingénieurs provenant des plus prestigieuses Ecoles françaises. Il faut donc se poser la question : pourquoi les AT utilisent la technique des croisements  alors que la technique des NON-CROISEMENTS offre des  résultats systématiquement supérieurs ? Incompétence des pseudo-professionnels de l’AT et autres charlatans ou raisons plus mercantiles….

Pratiquement : prenez un historique significatif (par exemple le CAC 40 en quotidien depuis 1988) et observez les mouvements qui suivent un non-croisement de moyennes mobiles arithmétiques à 7 et 23 jours. Comparez avec les mouvements qui suivent un croisement de ces deux moyennes mobiles… Pour être complet, une dernière idée : ne serait-il pas judicieux de clôturer la position en utilisant un autre indicateur ? Les résultats liés à cette démarche montrent des performances largement supérieures à celle obtenues en utilisant le croisement inverse de ceux utilisés au départ. La raison en est évidente mais jamais utilisée en AT classique : selon la puissance de la tendance observée, un indicateur spécifique est mieux adapté pour  sortir de position que l’utilisation du même indicateur que celui d’entrée (chaque indicateur : moyenne mobile, stochastique, MACD, etc. a été conçu pour anticiper correctement une certaine puissance de marché).

 

Si notre démarche vous a convaincu, inscrivez-vous à une prochaine formation ATDMF. Effectifs limités de 1 à 3 personnes, en semaine ou en week-end.

 

Renseignements : atdmfcahen@yahoo.fr

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